L’action meurtrière de la lumière ultraviolette consiste à attaquer l’ADN de la cellule, ce qui la rend nocive pour les humains en pénétrant notre peau et nos yeux, et en provoquant potentiellement des cellules cancéreuses et des maladies oculaires. Les UV se situent dans la gamme 100-380 nm. Les longueurs d’onde les plus germicides et donc les plus utilisées pour la stérilisation ou la désinfection se situent entre 200 et 280 nm.

Les UV pénètrent beaucoup plus profondément dans le noyau des microbes, détruisant les acides nucléiques et perturbant ainsi leur ADN. Les dommages à l’ADN s’accumulent, rendant les cellules incapables de remplir leurs fonctions vitales et provoquant leur mort. Étant donné que les êtres humains ont également de l’ADN et que cet ADN est endommagé par les longueurs d’onde UV, cette forme de lumière, à des doses désinfectantes ou stérilisantes, n’est tout simplement pas sûre pour l’exposition humaine. Les UV ne peuvent être utilisés que lorsque les zones exposées ne sont pas occupées ou dans des espaces clos et sans risque d’exposition humaine.

Tout aussi important lorsqu’il s’agit de certains matériaux, la lumière UV brise les liaisons chimiques dans les plastiques, les joints, les isolants et les matériaux similaires. L’action meurtrière de LSVS est complètement différente. Il agit en activant des molécules de porphyrine que l’on trouve exclusivement dans les cellules microbiennes. Lorsqu’elles sont activées, les porphyrines produisent une quantité excessive d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), telles que l’oxygène singulet, le peroxyde d’hydrogène et les groupes hydroxyle. Une fois que ces ERO s’accumulent, ils deviennent toxiques pour la cellule, entraînant la destruction de multiples structures au sein de la cellule et conduisant finalement à la mort cellulaire. LSVS n’a aucun impact sur ces matériaux, ce qui le rend idéal pour les applications où les effets dommageables des UV sont indésirables ou peu pratiques.

En résumé, la technologie LSVS n’est pas un rayonnement ultraviolet (UV). Elle se situe dans le spectre de la lumière visible et agit en utilisant un mécanisme de destruction complètement différent de celui des UV.